Si on marchait
Trois corps marchent vers de nouveaux horizons. Sur le Boléro de Cochereau et de Ravel, ils réinventent une danse au rythme de l’orgue.
Le spectacle
Pour cette nouvelle création, Gabriel Bestion de Camboulas s’inspire d’abord de la musique.
Il fait une adaptation pour orgue et caisse claire du célèbre Boléro de Ravel. L’équipe artistique se réunit autour du thème de la marche, décliné dans des espaces intemporels.
Une vidéo du ciel est projetée au sol. Les danseurs se fondent dans la vidéo, formant une masse d’énergie en marche… unités de mouvements corporels ils s’intègrent entièrement dans la vidéo. Ils paraissent absorbés par un vaste trou noir qui transgresse notre perception de l’espace. Leur masque souligne un anonymat du quel les corps doivent sortir pour affirmer leur identité propre, avec passion ou violence . C’est alors que ces corps, devenus personnes, se confrontent aux éléments qui les entourent.
Enfin, sur le Boléro de Ravel, les danseurs marchent inexorablement, mus par toute l’énergie accumulée précédemment.
“...Extraordinaire à tous point de vue... On a vu des jeunes talentueux... On a aimé les recherches dans les mouvements, dans l’utilisation judicieuse de l’espace... Un spectacle riche, travaillé devant un public attentif... C’était impressionnant...” (L’Écho de l’Ouest)
“... Si on marchait est à mettre au rang des innovations très réussies...” Le Progrès
Le Programme
Boléro de Pierre Cochereau, improvisé sur un thème de Charles Racquet pour caisse claire et orgue (reconstitution Jean Marc Cochereau). Landscape with rainbow de Petr Eben, extrait de Landscape of Patmos pour bongos, cloches tubulaires et orgue.
Confrontées de Gabriel Bestion de Camboulas et Roman Bestion, pour marimba, timbale, électroacoustique et orgue. Boléro de Ravel, pour caisse claire et orgue.
La Distribution
- Gabriel Bestion de Camboulas : création, mise en scène, orgue
- Anais Replumaz Côme Calmelet Joan Vercoutere : chorégraphie, danse
- Roman Bestion : électroacoustique
- Julien Pellegrini : percussions
- Franck Lenoir : vidéo
Si on marchait puise son originalité dans le mariage réussi des arts.
La vidéo interagit avec le geste chorégraphique, alors que la partition prend un visage dramaturgique.
Cette pièce a eu l’occasion de mûrir face au public grâce à plusieurs représentations au niveau national.
Elle fut présentée dans les théâtres autant que dans les églises et des lieux insolites qui répondent tous à notre recherche scénographique : trouver sa propre identité dans un espace inconnu.